L'eau vive
installation interactive, barbelé, bois, boîtes à musique de "L'eau vive", dimension variable, 2016
« Courez, courez vite si vous le pouvez
Jamais, jamais vous ne la rattraperez »,
extrait paroles de L’eau vive, Guy Béart.
La mélodie est une allégorie de la liberté. L’eau est ici l’image de l’affranchissement « Courrez, courrez jamais vous ne l’attraperez ». La boîte à musique est un objet musical à la sonorité particulière, elle évoque l’invitation au sommeil et aux rêves de l’enfant. Les plus petits lâchent des ballons qui montent dans le ciel et s’échappent, ici ils sont en barbelé, leur matière est en opposition avec la légèreté et la fragilité du plastique gonflé.
Le barbelé est utilisé pour parquer les bêtes et parfois les hommes, les contenir dans un lieu ou un état, il évoque la ruralité, l’espace naturel des campagnes et l’enfermement. Les ballons de barbelé suggèrent un déplacement impossible, pourtant la mélodie donne l’espoir d’un mouvement, la course libératrice ?
Plusieurs spectateurs peuvent actionner en même temps les différentes boîtes à musique. L’intention est de contraindre chacun à s’écouter, se considérer pour parvenir à s’accorder et se questionner sur les différentes conceptions de la liberté. Parviendront-ils à se mettre à l’unisson, à sonner ensemble, sur le même rythme, sur la même idée de liberté?




